Version "IMAGE"
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existées ne serait que pure coïncidence
2ème Saison
10ème épisode - ANGRIFFE -
Partie 1 : Menace
Berlin, Ministère de
l’Intérieur, lundi, 08h46
Helmut SPRILER du BfV : « Bonjour.
Je me présente, je suis Helmut SPRILER, du BfV, chargé du terrorisme. Nous
avons appris que l’Allemagne allait subir des attaques semblables à celles de
Paris en novembre 2015. »
Ce qui suit sont des faits de l'actualité
Helmut SPRILER: « En effet, notre pays
soutient la France et envoie un contingent de 650 soldats allemands au Mali en
soutien à l’opération Barkhane. (lien sur ces faits en cliquant ici).
Helmut SPRILER: « Ceci a
été annoncé par la ministre allemande de la Défense Ursula Von Der Leyen, ici
avec le ministre de la défense Française, le 25 novembre 2015. Les députés
allemands du Bundestag, le parlement allemand, ont autorisé le 28 janvier 2016
l’envoi de celui-ci… (502
voix pour, 66 contre et 6 abstentions) »
Helmut SPRILER: « : Début février 2016, 3
personnes (un couple à 80 kms de Cologne et 1 à Berlin) ont été arrêtées (Lien sur ces faits en cliquant ici) . Les 2 premières ont été interpellées dans
le cadre de mandats d’arrêts émis par leur pays en raison de leur appartenance
présumée à un groupe djihadiste. La troisième est accusée d’avoir confectionné des faux papiers. Ces interpellations sont intervenues dans le cadre d’une
vaste opération de police qui a mobilisé 450 agents à Berlin, en Rhénanie du
Nord et en Basse Saxe. »
Retour à la fiction
Helmut SPRILER: « Les premiers soldats
allemands vont partir jeudi de l’aéroport militaire de Cologne (Köln) pour
installer les campements au Mali. Nos informateurs sont des traducteurs que
nous avons recruté parmi les migrants arrivés ces derniers mois. Ils analysent
les sites djihadistes et ont des remontées d’informations de proches restés en
Irak et en Syrie. »
Helmut SPRILER: « Par ce canal, nous
savons que des attaques auront lieu dans la ville de Cologne, ce jeudi, sur le
réseau de transports de la ville, mais nous ignorons où. La gare centrale, ainsi que la ZOB
(Zentral OmnibusBahnhof, la gare routière) de Cologne, ainsi que les casernes militaires seront surveillées discrètement. »
Helmut SPRILER: « Les terroristes qui vont commettre ces attaques veulent marquer l’opinion
allemande et certainement que nous soyons hostiles au million de réfugiés
arrivés sur notre territoire depuis quelques mois. »
Helmut SPRILER: « Notre problème, c’est
que nous ne savons pas les lieux exacts des attaques sur Cologne, ni l’identité
et le nombre des terroristes… L’Allemagne a plus de 760 allemands qui sont
partis rejoindre DAESH selon nos informations en date de novembre 2015….»
Helmut SPRILER: « C’est pour cela que
nous allons mobilisé durant cette journée de jeudi, de nombreuses équipes
d’intervention : Des SEK d’autres lander, le GSG9 au complet, ainsi que
le KSK (Kommando SpezialKräfte, les forces spéciales de l’armée allemande)»
pour protéger la base aérienne de Koln-Wahn… »
Helmut SPRILER: « Nous répartirons ces
forces sur 60 positions statiques en rouge sur cette carte : pôles
d’échanges et stations importantes du réseau de Cologne, tramways, autocars et
trains). Elles seront cachées dans des fourgons, en vue de détecter et
d’intervenir le plus rapidement possible sur la menace terroriste, et de la traiter
aussitôt… 20 équipes mobiles en bleu sur la carte seront aussi prêtes à
intervenir dans un périmètre d’intervention de 5 minutes de leur point de
stationnement… Cela représente plus de 800 policiers des unités spéciales
mobilisés. S’ajoute les forces de police de la ville de Cologne représentant plus
de 2500 policiers qui ont eu des formations contre le risque terroriste.»
Helmut SPRILER: « Nous allons vous
attribuer vos positions pour que vous fassiez des reconnaissances avant jeudi…
Vous resterez en planque et nous vous tiendrons informés depuis le Centre de
commandement du Commissariat central de Cologne. Je reste à votre disposition pour toute question. Si non, à jeudi !!! »
Jurgen ADENOER : «Comment allez vous
Steffen. Vous étiez intervenus dans une des actions, il y a 2 ans, avec le
GSG9 ? »
Steffen FISCHER Hauptkomissar du SEK de Bonn :
« Très bien, merci. Oui, c’était avec votre prédécesseur, Ben CAPISCOL,
contre une attaque solitaire d’un militaire lors du salon de la Mobilité de Bonn
en 2014 (Lien sur cet épisode en cliquant ici). Mes hommes et moi même
surveillerons le ZOB de Cologne… Je vous quitte, je dois briffer mes
hommes. A jeudi… »
Wolfgang SCHAIBO, capitaine du KSK :
« Alors Jurgen, comment ça va depuis que tu nous as quittés pour rejoindre
le GSG9 ? (Voir épisode en cliquant ici)
Jurgen ADENOER : « Très bien
Wolfgang. On évolue dans des situations tout aussi compliquées qu’avec tes
soldats. La seule différence, c’est que nous sommes en Allemagne… »
Jurgen ADENOER : « C’est toi qui est
chargé de la protection de la base
aérienne de Cologne ? »
Wolfgang SCHAIBO: « Oui. Nous avons
limité aujourd’hui l’accès aux véhicules qui partent pour le Mali avec un
autocollant que nous avons créé spécialement pour jeudi. Toutes les venues de
fournisseurs habituels ou civils qui viennent travailler sur la base ont été
annulées discrètement. Dès qu’un véhicule sans autocollant se présentera à une
des entrée de la base, nous serons spécialement vigilants… »
Jeudi, 06h31, Centre
de Commandement du Commissariat de Cologne
Helmut SPRILER: « Voilà Monsieur le Maire, le dispositif pour sécuriser votre ville… »
Helmut SPRILER: « Grâce à la vidéo
surveillance, nous avons un œil sur tous les endroits sensibles de votre
ville… »
Helmut SPRILER: « Des véhicules discrets
sont répartis sur les endroits les plus fréquentés, ainsi que dans les transports en
commun avec à leurs bords des policiers armés… 800 policiers d’unités
d’interventions venus de toute l’Allemagne ainsi que les 2500 policiers de
Cologne sont présents…»
Helmut SPRILER: « Ici dans ces fourgons rouges et verts,
sur le ZOB de Cologne… »
Helmut SPRILER: « Ici dans ce fourgon orange, sur
cette grande station de tramway… »
Helmut SPRILER: « ou encore ici sur cette
station de bus, dans ce fourgon gris… »
Helmut SPRILER: « Enfin l’entrée de
l’aéroport militaire de Cologne est gardé discrètement par des soldats du
KSK (Kommando SpezialKräfte, les forces spéciales de l’armée allemande)»
Helmut SPRILER: « Comme vous le voyez
Monsieur le Maire, nous avons mis les moyens pour empêcher toute attaque sur
votre ville… »
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