vendredi 7 décembre 2018

RETEX des émeutes durant des manifestations de novembre et décembre 2018


RETEX des émeutes durant des manifestations 
de novembre et décembre 2018


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Mise à jour: 01/03/2019



Vidéo de l’Audition du Ministre de l’intérieur le 03/12/18 à la Commission des Lois
Les auditions de l’Assemblée Nationale du 03/12/18 et du Sénat du 04/12/18 par le Ministre de l’Intérieur et de responsables de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale éclairent sur les Retours d’Expériences (RETEX) des émeutes qui ont eu lieu plusieurs samedis de suite.


Gendarmes mobiles éclaboussés par de la peinture lors des émeutes du 01/12/18
Y’a-t-il eu une erreur dans la Stratégie en mettant autant d’unités de maintien de l’ordre en position statique et autour d’évènements ou de bâtiments officiels ?


Manifestants lors de l’action du 17/11/18 des Gilets jaunes place de la Concorde à Paris
Voici un retour d’analyses : Le samedi 17 novembre 2018, la manifestation non autorisée sur les Champs Elysées a pourtant lieu. Des manifestants se sont approchés au plus près du Palais de l’Elysée et du Ministère de l’Intérieur, place Beauvau, secteurs pourtant sécurisés.


Manifestants sur les Champs Elysées le 24/11/18
Est décidé pour la manifestation, toujours non autorisée, du samedi 24 novembre 2018, de sécuriser les sites officiels et évènements dans la ville et de proposer aux manifestants le Champs de Mars, devant la Tour Eiffel, pour montrer leur mécontentement. Très peu des manifestants y vont, préférant se retrouver en haut des Champs Elysées, puis descendre vers la place de la Concorde…
Ce qui s’ensuit, ce sont des émeutes sur les Champs Elysées et des dégradations.


Gendarmes mobiles rue Royale à Paris le 24/11/18
Cette décision de gardes statiques, par des unités de maintien de l’ordre, va d’ailleurs montrer leur nécessité, car ce samedi 24/11/18, un peu plus de 500 manifestants imprévus vont se rendre au Sénat, sans pour autant pouvoir s’en approcher, grâce aux Forces de l’Ordre autour.


Fouille par un CRS sur le haut des Champs Elysées pour accéder à la zone sécurisé pour manifester le 01/12/18
Le 01 décembre 2018, il est alors décidé pour éviter de nouveaux débordements que lors de cette manifestation, toujours non autorisée, mais par souci de liberté d’expression, des fouilles préventives soient réalisées pour entrer sur les Champs Elysées, et pour éviter à des casseurs et des personnes voulant en découdre, avec masques, gants, bombes de peinture, lance pierre, marteau ou autres objets dangereux, puissent se mêler aux vrais manifestants.

Pour rappel de cette journée, étaient également prévues quatre manifestations :
12h00 Place de la République : Manifestation contre le Chômage et la Précarité
12h00 Place du Panthéon : Manifestation d’étudiants contre la hausse des inscriptions des étudiants étrangers
14h00 Place de la Nation : Marche contre le Racisme
17h00 Place de la République : Rassemblement pour la journée Mondiale contre le SIDA





Vidéo du début des émeutes au matin du 01/12/18 sur le Rond Point de la place de l’Etoile.
Va s’ensuivre de la part de casseurs et de « Gilets Jaunes » radicalisés, dès le début vers 8h45, des confrontations sur le haut des Champs Elysées qui vont entrainer une réponse de rétablissement de l’ordre à l’aide de Gaz lacrymogène, de bonds offensifs et de camions Lanceurs d’eau



Les Autorités ont accusé également des membres de l'Ultra droite d'avoir été présentes, dans les premières actions violentes, durant le début de la manifestation du 01 décembre 2018. D'autres s'étant insérés, en province, sur des lieux de manifestations de "Gilets Jaunes". Certains affichant même des symboles de l'Extrême Droite comme sur le lien ci-dessous:



Photo de la Place de la Concorde lors des émeutes anti parlementaires du 06 février 1934
Ce type de situations renvoyant à l'histoire, avec les émeutes sanglantes antiparlementaires de février 1934, qui avaient fait 15 morts immédiats, sur une totalité de 37 morts, en comptant les décès ultérieurs à ces violences, et plus de 2.000 blessés.


Intérieur de l’Arc de Triomphe le 01/12/18 peu après le passage de casseurs
La nécessité de protéger des sites sensibles montrent aussi le risque quand ceux-ci ne sont pas assez protégés : Les sous sols de l’Arc de Triomphe ont été saccagés, et l’édifice a été tagué, montrant des symboles forts des émeutiers, comme des prises « de guerre ». Les faits de détruire et de piller créent ce sentiment de victoire pour ces casseurs…


Plan de la Place Charles de GAULLE à Paris
Le manque d’effectifs sur Paris a été reproché. Il a été expliqué le caractère problématique de la Place de l’Etoile où se sont concentrés les émeutiers : Douze boulevards, tous très larges, la rejoigne, nécessitant une quantité importante de Forces de l’Ordre.


Manifestant faisant face à des gendarmes mobiles à Bordeaux le 01/12/18
Cependant, il ne faut pas oublier le nombre d’engagements des Forces de Maintien de l’Ordre à travers toute la France, avec des forces prépositionnées entre autre pour les problèmes de migrations sur CALAIS et la frontière italienne. Mais aussi, le renfort en province, de nombreuses préfectures connues pour des risques de manifestants violents, comme Marseille, Lyon, Grenoble, Rennes, Nantes et Montpellier.


Gendarme mobile durant les émeutes sur l’Ile de la Réunion fin novembre 2018
Sans parler de l’Outre mer, où certaines zones peuvent être aussi tendues avec un risque de chaos, comme cela l’a été sur l’Ile de la Réunion dernièrement, mais aussi sur Mayotte en début d'année.


Gendarmes mobiles durant les émeutes sur l’Ile de la Réunion fin novembre 2018
Pour rappel, les Escadrons de Gendarmerie Mobile sont plus déployés en Outre mer, avec en moyenne 18 "EGM" déployés pour pouvoir traiter rapidement des manifestations spontanées, plutôt que d’attendre des renforts de métropole…



Plan de la zone d’exclusion autour des Champs Elysées paru dans les média le 30/11/18
Cela a donc entrainé des débordements dans toutes les rues, boulevards et avenues adjacentes de l’Arc de Triomphe,


Incendies de voitures dans une rue proche du Rond Point des Champs Elysées le 01/12/18
Créant ainsi des scènes de chaos…


Cavaliers de la Police Nationale, Place de l'Opéra, le 01/12/18
Des forces supplémentaires ont été réquisitionnées pour faire face aux débordements, avec des policiers des commissariats alentours, des membres de la BRI ( > Lien en cliquant ici < ) en civil et des cavaliers de la Police Nationale.

Tractopelle de la Préfecture de Police de Paris le 01/12/18 dans une rue de Paris
Des moyens techniques, comme un tractopelle de la DPCO de Paris et un EGAME de la Gendarmerie, ont été mis en oeuvre pour casser des barricades.

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VBRG
Une question durant les auditions à l’Assemblée nationale du 03/12/18 a été posée sur : " pourquoi des VBRG (Véhicule Blindé sur Roues de la Gendarmerie) n’ont pas été déployés ? ". La raison est d’ordre interventionnel. Comme l’expliquait le Général LIZUREY lors de son audition à l’Assemblée Nationale le 03/12/18, « Les VBRG doivent être engagés dans des situations particulières, face à des tirs directs sur les troupes – cela permet de progresser sous le blindage – ou pour pousser un certain nombre de barricades qui auraient été installées » mais aussi politique : l’engagement de tel engin est symbolique : c’est le dernier recours de l’Etat avant de faire appel à l’Armée…



Camion lanceur d’eau face à des manifestants le 24/11/18 sur les Champs Elysées
La volonté de "ne pas aller au contact" fait également partie d’une doctrine du Maintien de l’Ordre à la Française
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Vidéo d’affrontements entre Forces de l’Ordre et Manifestants lors de manifestations en 2016
Cela permet de ne pas avoir d’images de violences ou d’affrontements entre manifestants et policiers ou gendarmes, comme sur cette vidéo de 2016 ci-dessus.


En effet, la graduation du maintien de l’Ordre français est précise, et les forces de l’Ordre font face, après appel à dispersion avant l’utilisation de la Force publique, à des personnes qui ne bougent pas, voire vont aller au contact violent…






Vidéo des Violences sur la Place de l’Etoile et des Avenues adjacentes à Paris le 01/12/18
Cette violence a déjà posé question lors d’un rapport parlementaire de 2015 intitulé « Etat des lieux et propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l’ordre républicain ». Ceci indiquait déjà une prise de conscience à avoir sur « l’analyse qui doit faire prendre à chacun les responsabilités de ce genre de situations, qui si elles ne sont pas traitées, seront toujours en constante augmentation et provoqueront des drames humains et sociétaux majeurs dans l’équilibre de tous les pays démocratiques. »
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Individus avec un lance pierre durant l’émeute du 01/12/18 proche de l’Arc de Triomphe
Ce même rapport indique : «Une troisième et dernière évolution concernant les acteurs manifestants a été relevée de façon unanime par les personnes auditionnées par la commission. Il s’agit de la présence, de plus en plus fréquente et nombreuse, d’individus violents, animés, peu ou prou, par la seule volonté de troubler l’ordre public, de commettre des exactions (y compris contre les manifestants eux-mêmes) ou de se confronter aux forces de sécurité »


Individus avec masque et gants dépavant une rue de Paris le 01/12/18
« Ces individus différent du modèle historique du casseur par deux caractéristiques : d’une part, ils sont structurés en collectifs organisées cherchant délibérément à commettre des infractions et en s’appuyant sur une plus grande disponibilité de l’information sur les mouvements sociaux, ils se sont pratiquement professionnalisés et se déplacent volontiers afin d’être présents sur les évènements de leur choix »
Le phénomène d’augmentation des violences a été analysé et l’on voit dans le cas de groupes de l’Ultra Gauche ou de l’Ultra droite des méthodologies de guérilla urbaine.



Individu jetant une barrière sur un fourgon de gendarme mobile le 01/12/18
Ceci enclenche un phénomène d’entrainements d’actes de violence et de dégradations pendant de longues heures, avec d'autres individus qui se sont radicalisés, sans pour autant adhérer au théories de ces groupuscules...


Scène d’émeute dans les rues de Hambourg mi juillet 2017 lors du G20
L’exemple de l’Allemagne, avec les émeutes qui ont duré trois jours lors du G20 en juillet 2017, ont montré cet emballement dans la confrontation et le chaos, malgré un déploiement de forces sans commune mesure.


Déploiement de policiers allemands durant la manifestation lors du G20 à Hambourg en juillet 2017
Les Autorités allemandes avaient mis un moyen conséquent en hommes avec plus de 20.000 policiers,



Camions lanceurs d’eau de la Police Allemande arrivés en vue des manifestations du G20 de Hambourg en juillet 2017
Ainsi qu’en moyens matériels avec de nombreux lanceurs d’eau.


Camions allemands lanceurs d’eau durant la manifestation lors du G20 à Hambourg en juillet 2017
En effet, les allemands utilisent cette méthodologie quand la situation ne permet plus d’être au contact. Ce qui n'avait pas empêché, pour la Police Allemande, d'avoir eu plus de 200 blessés au bout de 2 jours d'affrontements...

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Camion lanceur d’eau face à des manifestants le 24/11/18 sur les Champs Elysées
Leurs utilisations sur Paris ont montré également leur efficacité.



VBRG déblayant une petite barricade dans Paris le 08/12/18
D'autres moyens vont également être mis en application:


Moyens utilisés durant les émeutes de fin 2018 et début 2019
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Manifestants allemands entourés de Force de l'Ordre allemande lors d'une manifestation
De plus, lors de manifestations étudiantes, en marge des Gilets jaunes, comme sur Nantes, le jeudi 06 décembre 2018, les Forces de l'Ordre ont encadré les manifestants étudiants de chaque côté du groupe qui défilait, de manière à ce qu'il n'y ait pas de débordement sur les vitrines, biens publics et privés, jusqu'à dispersion des manifestants.
 Cette méthode est très utilisée par les forces de l'ordre allemande, comme sur l'image ci-dessus pour permettre à une manifestation d'avoir lieu, en évitant tout contact intérieur ou extérieur.




Individus face à des CRS proche de l'Etoile le 01/12/2018
Les mobiliers urbains ainsi que des canivelles, panneaux et autres objets faciles à démonter ont servi aux émeutiers pour monter des barricades. Les services de voirie de la Ville de Paris ont enlevé de nombreux de ces objets intacts ou sur d'autres rues, boulevards et avenues pour qu'ils ne puissent servir.

Intervention de gendarmes lors des affrontements dans le nord de la Région Parisienne en juillet 2016
A noter que dans des situations insurrectionnelles, avec des méthodes de guérilla urbaine, il existe des méthodes militaires pour reprendre la main. Cela a déjà eu lieu comme en 2016, en région parisienne, où durant 5 jours, les Gendarmes et policiers sont intervenus, alors que plusieurs tirs d’armes à feu avaient eu lieu à leur encontre.



Tireur d’élite du SPI4GS CRS et son observateur sur le toit d’un fourgon de CRS
Actuellement, la France est toujours en plan VIGIPIRATE. C’est pour cela que des forces tels que les SPI4G des CRS sont aussi présentes lors de rassemblements de personnes, dans le cadre d’un attentat durant ces manifestations violentes. En effet, rien n’empêcherait un individu, muni d’un véhicule de foncer dans la foule, profitant du chaos ambiant ou d'utiliser une arme à feu.


Militaires protégeant l’enceinte du Bourget où se déroulait la Réunion de la COP 21 en 2015
Il a été suggéré d’utiliser les militaires, comme gardiens des bâtiments officiels, pour augmenter le nombre d’unités de maintien de l’Ordre comme cela s’est fait pour la COP 21 en novembre 2015 à Paris.



Vidéo d’individus s’en prenant à des gendarmes et des militaires aux Invalides en 2016
On peut noter cependant, que la plupart de ces militaires ne sont pas formés au Maintien de l’Ordre, et encore moins à ce type de violence, comme on peut le voir sur cette vidéo ci-dessus.


Militaires en position statique sur la place Massena à Nice
Il faut savoir également, qu’il existe un dispositif d’un niveau supérieur à l’Etat d’Urgence, et où les militaires peuvent intervenir, appelé « Etat de Siège ».
Ce niveau, qui n’a jamais été utilisé en France, mais qui existe au point de vue légal, permet de mettre en œuvre sur une partie du territoire, après délibération du Conseil des Ministres  et avec signature présidentielle, lorsqu’il y a un péril imminent du fait d’une insurrection armée ou d’une guerre. Pendant l’Etat de Siège, il y a un transfert des pouvoirs des autorités civiles aux autorités militaires.
La prolongation de l’Etat de Siège au-delà de 12 jours est soumise à l’autorisation du Parlement.

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Arrestation d’un suspect par les CSI le 01/12/2018
La nouvelle doctrine du Maintien de l’Ordre, adoptée en cours d’année 2018, sur la Judiciarisation des fauteurs de troubles a été suivie, avec plus de 412 personnes interpellées sur Paris le 01/12/2018, dont les 2/3 ont été déferrées…



Incendie de voitures lors des émeutes du 01/12/18
Cependant, face à la violence de certains manifestants, devenus casseurs ou agresseurs, créant une situation insurrectionnelle, le Ministre de l’Intérieur a estimé que des moyens différents, ainsi qu’un changement de doctrine et des conditions d’emploi du maintien de l’Ordre sont nécessaires.


Début de feu d’un bâtiment de la Préfecture du Puy en Velay le 01/12/18
En effet, on l’a vu au Puy en Velay, que malgré une discussion avec des représentants des « Gilets Jaunes », sa Préfecture a quand même été en partie incendiée par des personnes voulant en découdre.
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Pompiers déployant une lance d’incendie pour éteindre des feux de voitures à Paris le 01/12/18
Sur Paris, des pompiers ont été pris à partie, et ont reçu des projectiles alors qu’ils tentaient d’éteindre des feux. Cela a nécessité l’envoi de Forces de l’Ordre pour les protéger.


Vidéo de Membres du CSI lors d’une tentative de reprise de l’Arc de Triomphe le 01/12/18
La fatigue et la fragilité des effectifs sont aussi en cause, du fait de la durée des engagements face aux manifestations. Il a été rappellé qu’en 2008, 31.167 gardes mobiles et CRS cumulés constituaient les Forces de Maintien de l’Ordre (M.O).


Gendarmes mobiles ans une rue de Paris le 01/12/18
En 2018, il y a 26.800 membre du M.O. Les raisons de cette baisse d’effectif s’epliquent par les faits suivants : 15 escadrons de gendarmerie ont été supprimés et l’effectif des CRS n’a pas changé, mais la composition de leurs effectifs de deux tiers des  Compagnies est passé à trois sections contre quatre auparavant, augmentant ainsi le nombre de compagnies, mais pas l’effectif.


Capture d'écran sur Facebook d'un appel pour le 08/12/18  
Une quatrième manifestation avait été annoncée sur les Réseaux Sociaux, à nouveau sur les Champs Elysées, pour le samedi 08 décembre 2018... 


Des policiers et un maitre chien progressant dans une rue de Paris le 08/12/18
La gestion des journées du samedi 08 et 15 décembre 2018 fut totalement différente dans toute la France, avec l'utilisation des "DAR", (Dispositif d'Action Rapide), de VBRG, (Véhicule Blindé sur Roue de la Gendarmerie) et de cavaliers de la Police Nationale, comme vous le verrez sous le lien suivant:


Gestion des manifestations 
du 08 et du 15/12/2018 en France
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Gendarme mobile blessé et évacué par deux de ses camarades dans une rue de Paris en mai 1968
Il est intéressant de remarquer que 50 ans auparavant, des analyses sur le maintien de l'ordre avaient eues lieu et modifiées les méthodes de rétablissement de l'ordre... En terme de blessé par exemple: lors de la journée du 01 décembre 2018, il y a eu sur Paris 201 blessés, dont 28 membres des forces de l'ordre.
Le 08 décembre 2018, il y a eu 264 blessés dont 39 forces de l'ordre.

En mai 1968, lors d'une nuit, le 06 mai 1968, un millier de blessés et 480 policiers blessés. Le 10 mai 1968, également un millier de blessés et 260 policiers blessés.
On peut constater que le nombre de blessés s'est réduit, alors que les violences, elles, sont toujours aussi fortes...


Réflexions sur l'action policière en mai 68
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Deux CRS devant un Bulldozer cassant une barricade dans une rue de Paris en mai 1968
Cependant, on peut voir quand 50 ans, ces méthodes doivent encore se perfectionner face à ces nouvelles flambées de violences et modes opératoires des casseurs exercés ces dernières années...




Policier équipé de grenades de désencerclement et de grenades lacrymogènes
près de la Place de la Bastille à Paris, le 22/12/18
Les manifestations du samedi 22 décembre 2018 ont changé avec moins de participants, mais un jeu de cache cache avec la Police avec des déplacements dans les rues des villes de manifestations. De même, des blocages ont été effectués sur des routes frontalières avec l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Il y a eu dans toute la France, 220 interpellations avec 81 personnes en garde à vue. La plupart des interpellations l'ont été pour "Attroupements en vue de commettre des violences".

Lien sur un article sur cette journée du 22/12/18
>>> en cliquant ici <<<


Vidéo de trois policiers pris à partie par des personnes violentes le 22/12/18
A noter aussi la violence qu'il y a eu sur 3 motards qui avaient lancés des grenades de désencerclement sur des personnes violentes qui s'en prenaient à un convoi de forces de l'Ordre. On peut noter sur cette vidéo, l'utilisation de lasers verts par des agresseurs pour aveugler les motards.



Des actions violentes ont également continué Début janvier 2019, comme ici sur le Pont Edouard SANGOR à PARIS le 05 janvier 2019.



On peut voir sur ces vidéos avec différents heurts entre personnes violentes et Forces de l'Ordre, CSI, CRS sou Gendarmes Mobiles, les violences à gérer pour tenir à distance.


FRANCE

Les forces Anti-émeute françaises



Pour avoir un aperçu de comment font les autres pays, face à des violences à gérer, voici des vidéos récentes de 2018, dans d'autres pays européens, où l'on peut voir leurs méthodes employées pour, soit disperser la foule, soit faire des arrestations, soit être en position statique face à une foule hostile:



comme ici en Espagne, au Pays Basque Espagnol,
avec les Forces de maintien de l'ordre de la Police Fédérale et Basque,


ESPAGNE
Les forces anti-émeute espagnoles

UIP
Unidad de Intervencion Policial
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ici à Barcelone, avec les Forces de Maintien de l'ordre de Catalogne,


 
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ici à Athènes, avec les Forces de Maintien de l'Ordre Grecs,

GRECE
Les forces anti-émeute grecques


et ici à Berlin, avec les Forces de Maintien de l'Ordre Allemandes.


ALLEMAGNE
Les Bereitschaftspolizei allemandes


Vous pouvez retrouver également d'autres unités et méthodologies de Maintien de l'Ordre dans d'autres pays européens sous ce lien:


>>> Cliquez ici <<<


Membre d'un CSI visant avec un LBD 40
Les manifestations des Gilets jaunes ont continué début 2019. L'utilisation du lanceur de balle "LBD 40" est décrié par son utilisation par de nombreuses associations suite à un nombre important de blessures. 
Vous pouvez retrouver sous le lien ci-dessous une réflexion sur les attitudes sur le rétablissement de l'ordre en France depuis ces manifestations régulières qui dégénèrent en violence dans certaines villes françaises et voir comment font les autres pays dans le rétablissement de l'ordre: 

Réflexion sur les Attitudes 
dans le Rétablissement de l'ordre en France, 
suite aux émeutes deFin 2018 et début 2019
>>> Cliquez ici <<<


Cet article évoluera en fonction de l’actualité



Découvrez aussi sur "GSG9 1/87":



Des dioramas sous différentes échelles:


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