Gestion des manifestations du 08 décembre
et du 15 décembre 2018
en France
et du 15 décembre 2018
en France
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Mise à jour: 15/02/2019
Gendarmes mobiles éclaboussés par de la peinture lors des émeutes du 01/12/18
Suite à un Retour d'Expériences des précédentes manifestations qui ont eu lieu en novembre et le samedi 01 décembre 2018, les Forces de l'Ordre ont adapté leurs méthodes pour intervenir plus rapidement dans la Gestion d'un risque d'émeutes.
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Arrestation d’un suspect par les CSI le 01/12/2018
La nouvelle doctrine du Maintien de l’Ordre en France, adoptée en cours d’année 2018, sur la Judiciarisation des fauteurs de troubles avait été suivie, avec plus de 412 personnes interpellées sur Paris le 01/12/2018, dont les 2/3 ont été déferrées…
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Cabane de chantier brulée sur les Champs Elysées le 01/012/18
Il a fallu donc s'adapter aux violences rencontrées sur les dernières manifestations, dont la plus violente eu lieu sur Paris le 01 décembre 2018.
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Capture d'écran sur Facebook d'un appel pour le 08/12/18
Pour parer à la quatrième manifestation qui avait été annoncée sur les Réseaux Sociaux, à nouveau sur les Champs Elysées, mais également dans différents lieux sur le territoire français, pour le samedi 08 décembre 2018, des mesures exceptionnelles ont été retenues face aux émeutiers...
Lien sur un article de Europe 1
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VBRG proche de la Place de la République, à Paris, le 08/12/18
S'est ajouté à ce dispositif, une dizaine de VBRG, des Véhicules Blindés sur Roues de la Gendarmerie, déployés dans Paris, ainsi que d'autres en province, comme Marseille et Bordeaux. Les dernières fois où ces véhicules sont intervenus sur le territoire de la Métropole, c'était en 2005 lors d'émeutes extrément violentes, lors de démantèlements de camps de migrants à Calais en 2015, et lors de l'opération de démantèlement de la ZAD de Notre Dame des Landes, près de Nantes en 2018.
Le VBRG de la Gendarmerie Nationale
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Fourgons de Gendarmes mobiles protégeant l'Arc de Triomphe le 01/12/18
Des sites qui avaient connus des dégradations ont été renforcés par la présence visible d'un dispositif de protection, comme sur la photo ci-dessus, avec l'Arc de Triomphe protégé par un cordon de Gendarmes Mobiles.
Découverte dans un coffre le 08/12/18 dans le coffre d'une voiture à un péage proche de Paris
Des contrôles de véhicules, à titre préventif, ont été réalisés sur différents péages parisiens et ont permis de saisir des objets qui allaient servir pour des manifestants, contre les forces de l'Ordre, comme ici, ces billes de peinture de paintball jaunes et ces bombes à eau,
Découverte dans un coffre le 08/12/18 dans le coffre d'une voiture à un péage proche de Paris
ou ici ces masques et ce marteau,
Découverte dans un coffre le 08/12/18 dans le coffre d'une voiture à un péage proche de Paris
ou encore, ces boules de pétanque, barre en fer, extincteur et autres objets servant à des émeutiers...
il y a eu dans toute la France, plus de 1.939 arrestations dont plus de 1.709 en garde à vue, suivis par 278 personnes déférées au parquet.
Lien sur un article de France Info
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VBRG déblayant une petite barricade dans Paris le 08/12/18
Le choix de tactique de mouvement des Forces de l'Ordre, plutôt que statique, en se déplaçant dans Paris, a permis d'empêcher aux émeutiers de tenir des points fixes de barrage et d'harcèlement.
Lien d'un article de 20 minutes
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Gendarmes mobiles dans une rue de Bordeaux le 08/12/18
Les mouvements de contestations ont été importantes et violentes sur Bordeaux.
VBRG à Marseille, le 08/12/18
De même, des VBRG ont été déployés en province comme sur Bordeaux et Marseille.
Policiers se déplaçant dans une rue de Paris le 08/12/18
Dans Paris, des maitres chiens étaient également mobilisés pour épauler les unités d'intervention en mouvement... Celles-ci s'appellent les "DAR", acronyme pour "Dispositif d'Action Rapide" créés par la Préfecture de Police de Paris, à cette occasion, constitués d'une vingtaine à une trentaine de policiers en civil, avec brassard "Police" et casqués, et qui, pour la journée du 08 décembre 2018, ont interpellé les 3/4 des 978 personnes placés en Garde à vue à Paris.
Vidéo du 08/12/18 à Paris
Ils interviennent également sur les "pilleurs" de fin de journée qui profitent de cette situation de chaos... On peut les voir ici lors d'une de ces interpellations d'un pilleur et de plusieurs suspects, dans une rue de Paris lors de cette journée du 08/12/18.
On peut les voir sur cette vidéo ci-dessus. Ils permettent de progresser dans des zones difficiles d'accès, ainsi que sur les trottoirs, marches d'escaliers ou barrages dressés, là où des véhicules auraient plus de difficultés pour passer.
Autre vidéo de cette unité lors du 08/12/18
On peut voir sur cette vidéo des moments de tension dans les rues de Paris...
Position d'attente de personnes arrêtées par la police belge dans une rue de Bruxelles le 08/12/18
On peut noter que la Police Belge a décidé de réagir également sur le même principe d'interpellations préventives, avec un mouvement similaire en Belgique, mais avec moins de manifestants et d'émeutes.
Fourgons de police belge retournés dans une rue de Bruxelles le 01/12/18
Elle avait dû faire face dans la matinée du 01 décembre 2018, à des heurts dans les rues de Bruxelles, mais de moindre intensité qu'en France, malgré des images fortes.
Fouilles préventives dans une rue de Bruxelles le 08/12/18
Suite à la réaction d'arrestations de groupes, ceci a permis de canaliser les manifestants des casseurs. Plus de 1.000 manifestants avaient été évalués le samedi 08 décembre 2018 par les Forces de l'ordre belges qui ont procédé à 400 interpellations.
Vidéos de Violences à Bruxelles en Belgique, le 08/12/18
Policiers anti-émeute belges face à des gilets jaunes belges à Bruxelles e 08/12/18
10 personnes ont été poursuivies sur ces 400 personnes interpellées....
Lien sur un article du "VIF"
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Camion lanceur d'eau dans une rue de Bruxelles, face à des Gilets jaunes belge en décembre 2018
Les Forces de l'Ordre Belges ont également utilisé des canons à eau pour tenir à distance les manifestants.
Policiers en civil, constituant des unités du DAR le 15/12/18 sur les Champs Elysées
Le samedi 15 décembre 2018 en France, un "acte 5" a eu lieu. Le dispositif sur Paris était le même que le samedi précédent avec des membres de la Police en civil avec les "DAR" (Dispositif d'Action Rapide) et des blindés de la Gendarmerie. Le nombre de policiers et de gendarmes présents sur la capitale était également le même.
Deux policiers en civil sur les Champs Elysées équipés de LDB 40 le 15/12/18
Pour tenir à distance des manifestants jetant des projectiles, les policiers sont équipés de LDB 40 (Lanceur De Balle).
Gaz lacrymogènes lancés pour disperser des manifestants à Lyon le 15/12/18
En province, des renforts avaient été déployés dans certaines villes comme Lyon, Nantes et Bordeaux, où les violences du samedi précédent étaient fortes. Cependant, on note une baisse de la présence des "Gilets Jaunes" au côté de casseurs ou de provocateurs qui viennent pour en découdre avec les forces de l'ordre. De même, le nombre de personnes interpellées et mis en garde à vue a également baissé: 168 personnes arrêtées et 115 mis en garde à vue sur Paris, le 15/12/18.
Lien sur un article du Monde
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Gendarmes mobiles déployés à Marseille le 15/12/18
La Gendarmerie Nationale a déployés 45.000 gendarmes sur le territoire français, ainsi qu'en zone Police comme Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse et Marseille. 105 Escadrons de Gendarmerie Mobile (EGM) étaient mobilisés.
Lien sur Gend Info de cette journée en photo
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Gilets jaunes sur les Champs Elysées le 15/12/18
On peut noter également, que dans cette répétition des actions de violence est recherchée une médiatisation des violences policières à l'égard des manifestants, de la sympathie de la population dans ces actions pour créer un élan de soutien de la population française et une pression face au gouvernement et au Président de la République, comme cela l'avait été également en mai 1968.
Petit résumé de la journée du 15/08/18 en vidéo
Gendarme mobile blessé et évacué par deux de ses camarades dans une rue de Paris en mai 1968
Il est intéressant de remarquer que 50 ans auparavant, des analyses sur le maintien de l'ordre avaient eues lieu et modifiées les méthodes de rétablissement de l'ordre... En terme de blessé par exemple: lors de la journée du 01 décembre 2018, il y a eu sur Paris 201 blessés, dont 28 membres des forces de l'ordre.
Le 08 décembre 2018, il y a eu 264 blessés dont 39 forces de l'ordre.
En mai 1968, lors d'une nuit, le 06 mai 1968, un millier de blessés et 480 policiers blessés. Le 10 mai 1968, également un millier de blessés et 260 policiers blessés.
On peut constater que le nombre de blessés s'est réduit, alors que les violences, elles, sont toujours aussi fortes...
Réflexions sur l'action policière en mai 68
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Deux CRS devant un Bulldozer cassant une barricade dans une rue de Paris en mai 1968
Cependant, on peut voir quand 50 ans, ces méthodes doivent encore se perfectionner face à ces nouvelles flambées de violences et modes opératoires des casseurs exercés ces dernières années...
Lien sur un article sur cette journée du 22/12/18
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Vidéo de trois policiers pris à partie par des personnes violentes le 22/12/18
A noter aussi la violence qu'il y a eu sur 3 motards qui avaient lancés des grenades de désencerclement sur des personnes violentes qui s'en prenaient à un convoi de forces de l'Ordre qui quittait les Champs Elysées. On peut noter sur cette vidéo, l'utilisation de lasers verts par des agresseurs pour aveugler les motards.
Réflexion sur les Attitudes
dans le Rétablissement de l'ordre en France,
suite aux émeutes deFin 2018 et début 2019
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Pour parer à la quatrième manifestation qui avait été annoncée sur les Réseaux Sociaux, à nouveau sur les Champs Elysées, mais également dans différents lieux sur le territoire français, pour le samedi 08 décembre 2018, des mesures exceptionnelles ont été retenues face aux émeutiers...
VBRG proche de l'Arc de Triomphe le 08/12/2018
Par rapport au samedi 01 décembre 2018, il a été décidé par les Autorités pour le 08/12/2018 de mobiliser 89.000 gendarmes et policiers sur l'ensemble de la France, 100 Escadrons de Gendarmerie Mobile sur les 109 ont été mobilisés, et 55 compagnies de CRS sur les 60 ont été aussi présentes, sans compter les CSI de chaque ville.Lien sur un article de Europe 1
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VBRG proche de la Place de la République, à Paris, le 08/12/18
S'est ajouté à ce dispositif, une dizaine de VBRG, des Véhicules Blindés sur Roues de la Gendarmerie, déployés dans Paris, ainsi que d'autres en province, comme Marseille et Bordeaux. Les dernières fois où ces véhicules sont intervenus sur le territoire de la Métropole, c'était en 2005 lors d'émeutes extrément violentes, lors de démantèlements de camps de migrants à Calais en 2015, et lors de l'opération de démantèlement de la ZAD de Notre Dame des Landes, près de Nantes en 2018.
Vidéo de deux VBRG le 08/12/18
Le VBRG de la Gendarmerie Nationale
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Fourgons de Gendarmes mobiles protégeant l'Arc de Triomphe le 01/12/18
Des sites qui avaient connus des dégradations ont été renforcés par la présence visible d'un dispositif de protection, comme sur la photo ci-dessus, avec l'Arc de Triomphe protégé par un cordon de Gendarmes Mobiles.
Découverte dans un coffre le 08/12/18 dans le coffre d'une voiture à un péage proche de Paris
Des contrôles de véhicules, à titre préventif, ont été réalisés sur différents péages parisiens et ont permis de saisir des objets qui allaient servir pour des manifestants, contre les forces de l'Ordre, comme ici, ces billes de peinture de paintball jaunes et ces bombes à eau,
Découverte dans un coffre le 08/12/18 dans le coffre d'une voiture à un péage proche de Paris
ou ici ces masques et ce marteau,
Découverte dans un coffre le 08/12/18 dans le coffre d'une voiture à un péage proche de Paris
ou encore, ces boules de pétanque, barre en fer, extincteur et autres objets servant à des émeutiers...
Policiers contrôlant une personne à Paris près des Champs Elysées le 08/12/18
Egalement, des arrestations à titre préventif ont été effectuées sur des personnes qui portaient dans leurs sacs à dos ce type de matériels:il y a eu dans toute la France, plus de 1.939 arrestations dont plus de 1.709 en garde à vue, suivis par 278 personnes déférées au parquet.
Lien sur un article de France Info
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VBRG déblayant une petite barricade dans Paris le 08/12/18
Le choix de tactique de mouvement des Forces de l'Ordre, plutôt que statique, en se déplaçant dans Paris, a permis d'empêcher aux émeutiers de tenir des points fixes de barrage et d'harcèlement.
Vidéo de certaines confrontations et progressions
des Forces de l'Ordre
Gendarmes mobiles à Bordeaux face à des personnes violentes le 08/12/18
Cette technique a été également utilisée avec des unités en province et a permis d'atténuer les violences rencontrées le samedi précédent.
Gendarmes Mobiles repoussant des émeutiers à Nantes le 08/12/18
En effet, dans plusieurs villes comme Lyon, Bordeaux, Toulouse, Narbonne, St Etienne ou Nantes, des émeutiers s'étaient mêlés avec les manifestants pacifistes des "Gilets Jaunes", et avaient décidé d'en découdre avec les Forces de l'Ordre.Lien d'un article de 20 minutes
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Gendarmes mobiles dans une rue de Bordeaux le 08/12/18
Les mouvements de contestations ont été importantes et violentes sur Bordeaux.
VBRG à Marseille, le 08/12/18
De même, des VBRG ont été déployés en province comme sur Bordeaux et Marseille.
Policiers se déplaçant dans une rue de Paris le 08/12/18
Dans Paris, des maitres chiens étaient également mobilisés pour épauler les unités d'intervention en mouvement... Celles-ci s'appellent les "DAR", acronyme pour "Dispositif d'Action Rapide" créés par la Préfecture de Police de Paris, à cette occasion, constitués d'une vingtaine à une trentaine de policiers en civil, avec brassard "Police" et casqués, et qui, pour la journée du 08 décembre 2018, ont interpellé les 3/4 des 978 personnes placés en Garde à vue à Paris.
Policiers en civil interpellant un individu lors d'une manifestation contre la loi "Travail"
dans le quartier du Bouffay, à Nantes, le 17/05/16
Ces unités existent déjà sous d'autres acronymes, également en province, et sont utilisées dans des situations de violences en ville lors des manifestations, comme sur cette photo de mai 2016, lors de la loi Travail. Ils interviennent également sur les "pilleurs" de fin de journée qui profitent de cette situation de chaos... On peut les voir ici lors d'une de ces interpellations d'un pilleur et de plusieurs suspects, dans une rue de Paris lors de cette journée du 08/12/18.
Cavaliers de la Police Nationale dans une rue de Paris, le 08/12/18
Comme le 01 décembre 2018, des cavaliers de la Police Nationale étaient présents pour épauler les "DAR" et autres unités mobiles.
Policiers tenant une rue sur les hauts des Champs Elysées le 08/12/18
Des endroits étaient cependant sécurisés pour canaliser la foule dans ces déplacements.On peut voir sur cette vidéo des moments de tension dans les rues de Paris...
Fouille de manifestants dans une rue de Paris le 08/12/18
Les arrestations et gardes à vue s'inscrivent également dans le schéma de la doctrine de la "Judiciarisation des fauteurs de troubles", déjà citée plus haut dans cet article, et décidée en juillet 2018.
Trois principes sont pris en compte:
1- Mieux préparer et anticiper les manoeuvres d'ordre public
2- Garantir l'application pleine et entière du droit
3- Mieux expliquer et toujours plus communiquer
sur le sens de l'action engagée.
sur le sens de l'action engagée.
Position d'attente de personnes arrêtées par la police belge dans une rue de Bruxelles le 08/12/18
On peut noter que la Police Belge a décidé de réagir également sur le même principe d'interpellations préventives, avec un mouvement similaire en Belgique, mais avec moins de manifestants et d'émeutes.
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Fourgons de police belge retournés dans une rue de Bruxelles le 01/12/18
Elle avait dû faire face dans la matinée du 01 décembre 2018, à des heurts dans les rues de Bruxelles, mais de moindre intensité qu'en France, malgré des images fortes.
Fouilles préventives dans une rue de Bruxelles le 08/12/18
Suite à la réaction d'arrestations de groupes, ceci a permis de canaliser les manifestants des casseurs. Plus de 1.000 manifestants avaient été évalués le samedi 08 décembre 2018 par les Forces de l'ordre belges qui ont procédé à 400 interpellations.
Policiers anti-émeute belges face à des gilets jaunes belges à Bruxelles e 08/12/18
10 personnes ont été poursuivies sur ces 400 personnes interpellées....
Lien sur un article du "VIF"
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Camion lanceur d'eau dans une rue de Bruxelles, face à des Gilets jaunes belge en décembre 2018
Les Forces de l'Ordre Belges ont également utilisé des canons à eau pour tenir à distance les manifestants.
Policiers en civil, constituant des unités du DAR le 15/12/18 sur les Champs Elysées
Le samedi 15 décembre 2018 en France, un "acte 5" a eu lieu. Le dispositif sur Paris était le même que le samedi précédent avec des membres de la Police en civil avec les "DAR" (Dispositif d'Action Rapide) et des blindés de la Gendarmerie. Le nombre de policiers et de gendarmes présents sur la capitale était également le même.
Deux policiers en civil sur les Champs Elysées équipés de LDB 40 le 15/12/18
Pour tenir à distance des manifestants jetant des projectiles, les policiers sont équipés de LDB 40 (Lanceur De Balle).
Gaz lacrymogènes lancés pour disperser des manifestants à Lyon le 15/12/18
En province, des renforts avaient été déployés dans certaines villes comme Lyon, Nantes et Bordeaux, où les violences du samedi précédent étaient fortes. Cependant, on note une baisse de la présence des "Gilets Jaunes" au côté de casseurs ou de provocateurs qui viennent pour en découdre avec les forces de l'ordre. De même, le nombre de personnes interpellées et mis en garde à vue a également baissé: 168 personnes arrêtées et 115 mis en garde à vue sur Paris, le 15/12/18.
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Gendarmes mobiles déployés à Marseille le 15/12/18
La Gendarmerie Nationale a déployés 45.000 gendarmes sur le territoire français, ainsi qu'en zone Police comme Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse et Marseille. 105 Escadrons de Gendarmerie Mobile (EGM) étaient mobilisés.
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Gilets jaunes sur les Champs Elysées le 15/12/18
On peut noter également, que dans cette répétition des actions de violence est recherchée une médiatisation des violences policières à l'égard des manifestants, de la sympathie de la population dans ces actions pour créer un élan de soutien de la population française et une pression face au gouvernement et au Président de la République, comme cela l'avait été également en mai 1968.
Gendarme mobile blessé et évacué par deux de ses camarades dans une rue de Paris en mai 1968
Il est intéressant de remarquer que 50 ans auparavant, des analyses sur le maintien de l'ordre avaient eues lieu et modifiées les méthodes de rétablissement de l'ordre... En terme de blessé par exemple: lors de la journée du 01 décembre 2018, il y a eu sur Paris 201 blessés, dont 28 membres des forces de l'ordre.
Le 08 décembre 2018, il y a eu 264 blessés dont 39 forces de l'ordre.
En mai 1968, lors d'une nuit, le 06 mai 1968, un millier de blessés et 480 policiers blessés. Le 10 mai 1968, également un millier de blessés et 260 policiers blessés.
On peut constater que le nombre de blessés s'est réduit, alors que les violences, elles, sont toujours aussi fortes...
Réflexions sur l'action policière en mai 68
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Deux CRS devant un Bulldozer cassant une barricade dans une rue de Paris en mai 1968
Cependant, on peut voir quand 50 ans, ces méthodes doivent encore se perfectionner face à ces nouvelles flambées de violences et modes opératoires des casseurs exercés ces dernières années...
Policier équipé de grenades de désencerclement et de grenades lacrymogènes
près de la Place de la Bastille à Paris, le 22/12/18
Les manifestations du samedi 22 décembre 2018 ont changé avec moins de participants, mais un jeu de cache cache avec la Police avec les déplacements en ville. De même, des blocages ont été effectués sur des routes frontalières avec l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Il y a eu dans toute la France, 220 interpellations avec 81 personnes en garde à vue. La plupart des interpellations l'ont été pour "Attroupements en vue de commettre des violences".Lien sur un article sur cette journée du 22/12/18
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A noter aussi la violence qu'il y a eu sur 3 motards qui avaient lancés des grenades de désencerclement sur des personnes violentes qui s'en prenaient à un convoi de forces de l'Ordre qui quittait les Champs Elysées. On peut noter sur cette vidéo, l'utilisation de lasers verts par des agresseurs pour aveugler les motards.
Membre d'un CSI visant avec un LBD 40
Les manifestations des Gilets jaunes ont continué début 2019. L'utilisation du lanceur de balle "LBD 40" est décrié par son utilisation par de nombreuses associations suite à un nombre important de blessures.
Vous pouvez retrouver sous le lien ci-dessous une réflexion sur les attitudes sur le rétablissement de l'ordre en France depuis ces manifestations régulières qui dégénèrent en violence dans certaines villes françaises et voir comment font les autres pays dans le rétablissement de l'ordre:
dans le Rétablissement de l'ordre en France,
suite aux émeutes deFin 2018 et début 2019
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Cet article évoluera en fonction de l’actualité
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