Les moyens utilisés durant les manifestations
de fin 2018 et 2019
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Mise à jour: 23/09/2020
Barricade montée sur les Champs Elysées le 24/11/18
Depuis la mi-novembre 2018, la France vit des manifestations qui dégénèrent en conflit dans les rues de Paris et de certaines villes françaises.
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Manifestants dans une avenue de Paris le 01/12/18
Pour faire face aux personnes violentes, les autorités françaises ont des unités de maintien et de rétablissement de l'ordre qui sont envoyées pour protéger les institutions et arrêter les débordements.
Elles s'adaptent face à la mobilité des manifestants qui ne suivent pas le déroulé habituel d'une manifestation classique. En effet, les manifestants sont très mobiles, n'ont pas de déroulement précis des défilés dans les rues, ni d'organisation à part entière.
Membres d'un DAR à Paris le 22/12/18
C'est pour cela que des "DAR", (Dispositif d'Action Rapide), ont été mis en place, peu après les violences commises lors de scènes extrêmement violentes du premier décembre 2018. Unités plus mobiles que les Escadrons de Gendarmerie Mobile (EGM) ou des compagnies Républicaine de Sécurité (CRS), elles permettent d'arrêter plus facilement des auteurs violents, et de permettre aux EGM ou CRS d'être aider face à de nombreux émeutiers.
C'est pour cela que des "DAR", (Dispositif d'Action Rapide), ont été mis en place, peu après les violences commises lors de scènes extrêmement violentes du premier décembre 2018. Unités plus mobiles que les Escadrons de Gendarmerie Mobile (EGM) ou des compagnies Républicaine de Sécurité (CRS), elles permettent d'arrêter plus facilement des auteurs violents, et de permettre aux EGM ou CRS d'être aider face à de nombreux émeutiers.
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CRS visant avec un LBD 40
Dans le cadre de la doctrine du maintien de l'ordre à la française qui est de "tenir à distance les individus dangereux", les forces de l'ordre utilisent le Lanceur de Balle de Défense "LBD 40".
Vous pouvez retrouver les raisons de cette doctrine dans l'histoire du maintien de l'ordre en France:
Membre d'un CSI visant avec un LBD 40
Le Lanceur de Balle de Défense "LBD 40" est décrié par son utilisation par de nombreuses associations suite à un nombre important de blessures:
Entre le 17/11/18 et le 05/02/02/19, il y a eu plus de 14.500 tirs de LBD 40, dont plus de 2.300 tirs effectués par des membres des CRS et plus de 1.100 tirs par les gendarmes (1/4 parles Gendarmes départementaux et 3/4 par les gendarmes mobiles). Le reste des tirs ont été effectués par les "DAR" (Dispositif d'actions Rapides), composés par des Policiers en civil de la "BAC" (Brigade Anti Criminalité) et des "CSI" (Compagnie de Sécurité et d'Intervention).
Gendarme mobile muni d'un LBD 40 lors de débordement en marge d'une manifestation de Gilets jaunes le 08/12/19 à Paris
Un rapport du Sénat de février 2019 rapporte qu'un usage "plus massif" du LBD 40 a été réalisé ces dernières semaines, lié "aux violences et aux exactions" en marge des manifestations des Gilets Jaunes.
Pour rappel, le code de sécurité intérieure limite l'usage du LBD 40 au "cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée". De même, les directeurs générau de la Police et de la Gendarmerie ont rédigé des consignes indiquant que le tireur "s'assure que les tiers éventuellement présents se trouvent hors d'atteinte afin de limiter les risques de dommages collatéraux".
Policiers français en civil munis de LBD 40
Cet écart du nombre entre policiers et gendarmes s'explique par une mobilisation plus importante des CRS en milieu urbain où se sont déroulées la majorité des manifestations.
Il est noté que sur les 13.460 tirs de LBD 40 effectués par les policiers, environ 15% serait fait par les CRS. Le reste revenant aux unités civiles (CSI et DAR).
Vous pouvez retrouver ce rapport de février 2019 dans cet article
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Gendarme mobile muni d'un LBD 40 lors de débordement en marge d'une manifestation de Gilets jaunes le 08/12/19 à Paris
Un rapport du Sénat de février 2019 rapporte qu'un usage "plus massif" du LBD 40 a été réalisé ces dernières semaines, lié "aux violences et aux exactions" en marge des manifestations des Gilets Jaunes.
Pour rappel, le code de sécurité intérieure limite l'usage du LBD 40 au "cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée". De même, les directeurs générau de la Police et de la Gendarmerie ont rédigé des consignes indiquant que le tireur "s'assure que les tiers éventuellement présents se trouvent hors d'atteinte afin de limiter les risques de dommages collatéraux".
Policiers français en civil munis de LBD 40
Cet écart du nombre entre policiers et gendarmes s'explique par une mobilisation plus importante des CRS en milieu urbain où se sont déroulées la majorité des manifestations.
Il est noté que sur les 13.460 tirs de LBD 40 effectués par les policiers, environ 15% serait fait par les CRS. Le reste revenant aux unités civiles (CSI et DAR).
Vous pouvez retrouver ce rapport de février 2019 dans cet article
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Le journaliste David DUFRESNE a recensé depuis le début des manifestations de Gilets Jaunes en novembre 2018 au 15 février 2019, plus de 170 blessures à la tête dont vingt personnes éborgnées et cinq mains arrachées de manifestants voulant relancer des grenades des Forces de l'Ordre.
Lanceur de balle de Défense LDB40
Le lanceur de balle "LBD40" est une arme non létale. L'énergie de propulsion de balle en caoutchouc, à la sortie de la bouche du canon du "LBD 40", est de 180 joules pour une portée de choc effectif jusqu'à 50 mètres.
Pour donner un aperçu de cette puissance, une balle de tennis tiré par un joueur produit 80 joules et aller jusqu'à 200 km/h.
De même, les répliques d'armes utilisées en AIRSOFT ont une énergie de moins de 2 joules pour propulser des billes de 0,12 à 0,45 gramme.
Dans les unités CRS et EGM, leurs utilisateurs spécifiques s'entrainent chaque année durant une instruction, et eux seuls sont habilités à s'en servir sur ordre.
Gendarmes mobiles équipés de LBD 40 à Bordeaux face à des personnes violentes le 08/12/18
La FRANCE, avec quelques autres pays en Europe, dont la POLOGNE, la GRECE, l'IRLANDE et le Pays basque espagnol, utilise le "LBD 40". La raison essentielle de l'utilisation de cette arme est de tenir à distance pour éviter le corps à corps, ce qui risquerait encore plus de violences au contact, comme l'a démontré l'expérience de "mai 68" durant un mois et demi, avec plus de 2.000 blessés parmi les manifestants, dont 200 blessés graves, et le chiffre de 5 morts avancés durant les affrontements avec la Police.
Du côté des Forces de l'Ordre, on dénombrera plus de 1.360 blessés dont 460 gendarmes.
Motards de la Préfecture de Police de Paris lors d'une manifestation le 15/012/18
Pour épauler les "DAR" sur Paris, la Préfecture de Police de Paris a remis des Brigades motorisées, surnommées voltigeurs par les manifestants. Le passager, binôme du motard, est équipé de "LBD 40" et de grenades de désencerclement.
Voltigeurs de la Préfecture de Police de Paris dans les années 80
Une vive polémique avait eu lieu en 1986, à la suite de la mort de Malik OUSSEKINE. Cette unité motorisée était utilisée en fin de manifestion pour faire fuir les manifestants. Le passager de la moto avait une longue matraque pour frapper les casseurs. Suite à ce drame, cette unité fut dissoute.
Vidéo sur une unité motorisée de la Police lors d'une manifestation de Gilets jaunes
à Paris le 26/01/19
Sur cette vidéo, on peut voir que l'une de leurs missions est d'attirer l'attention des manifestants sur eux, plutôt que sur un barrage bloquant une rue
par des forces de l'ordre.
par des forces de l'ordre.
Capture d'écran d'un des motards pris à partie sur les Champs Elysée le 15/12/18
Ils viennent également prêter main forte à des unités mobiles qui sont en repli. Ils couvrent ainsi leurs arrières, car il est plus facile pour les motards de se désengager du fait de la mobilité et la rapidité des motos. Ce sont d'ailleurs quatre de ces motards qui avaient été pris à partie le 15 décembre 2018, sur les Champs Elysées, comme on peut le voir sur cette vidéo:
Vidéo de l'agression de motards de Police le 15/12/18
Motards de la Garde Républicaine lors d'un renfort pour les BRAV-M le 20/04/19
Dans la même optique, depuis le 20 avril 2019, des "BRAV-M" ont été mis en place. Il s'agit de binômes à motos qui permettent de projeter rapidement des Forces de Maintien de l'ordre dans des endroits violents:
Cavaliers de la Police Nationale dans une rue de Paris, le 08/12/18
S'ajoute à ce dispositif sur Paris, la Brigade montée
de la Préfecture de Police de Paris.
de la Préfecture de Police de Paris.
On peut les voir sur cette vidéo ci-dessus. Ils permettent de progresser dans des zones difficiles d'accès, ainsi que sur les trottoirs, marches d'escaliers ou barrages dressés, là où des véhicules auraient plus de difficultés pour passer.
Autre vidéo de cette unité lors du 08/12/18
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VBRG déblayant une petite barricade dans Paris le 08/12/18
Des VBRG sont également présents dans différentes villes de France, depuis le 08 décembre 2018, dont une dizaine sur Paris (Véhicule Blindé sur Roue de la Gendarmerie) en vue de casser des barrages de rue :
Camion lanceur d’eau face à des manifestants le 24/11/18 sur les Champs Elysées
Il y a également des lanceurs d'eau, unités dépendant des CRS et régulièrement mis en place en fin de manifestations.
D'autres engins sont également présents pour détruire des barrages comme un tracto-pelle de la Préfecture de Paris ou un EGAME de la Gendarmerie Nationale, sur Paris.
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Individus avec masque et gants dépavant une rue de Paris le 01/12/18
On peut voir que le niveau de violence est très fort.
Réflexion sur les Attitudes
dans le Maintien de l'ordre en France,
suite aux émeutes de Fin 2018 et début 2019
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dans le Maintien de l'ordre en France,
suite aux émeutes de Fin 2018 et début 2019
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Ceci posant des questions sur cette "violence permanente" que l'on retrouve régulièrement dans les manifestations.
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Etablissement bancaire incendié en marge des manifestations des Gilets Jaunes le 16/03/2019
Face à la violence dans Paris, le samedi 16 mars 2019, le gouvernement a décidé pour le samedi 23 mars 2019, de déployer des drones pour filmer les casseurs et d'utiliser des marqueurs en spray permettant par la suite de repérer des casseurs lors de contrôle. Certains seront colorés permettant deux heures plus tard de faire la relation avec une agression causée auparavant, d'autres invisibles qui une fois passé sous une lampe permettront un marquage spécifique d'une localisation à un moment donné.Lien sur un article présentant ces dispositifs
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Militaire en combinaison de contrôle des foules
S'ajoute à ce dispositif, le déploiement de militaires de l'Opération SENTINELLE chargés de la protection de bâtiments officiels pour permettre d'avoir plus de forces de police sur le terrain. Ces renforts policiers ont eu pour ordre d'aller au contact pour arrêter les personnes violentes.Déploiement de militaires français dans le contrôle de foule
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Violences le 16/11/19 Place d’Italie lors du rassemblement des Gilets Jaunes
Le 16 novembre 2019 célébrait les « Un an des Gilets Jaunes » en rapport avec la date du 18 novembre 2019. Une manifestation était autorisée à PARIS avec un départ depuis la Porte d’Italie. Mais très rapidement, des heurts ont éclaté avec des personnes sans gilet jaune. Sur Paris, plus de 140 personnes interpellées et 78 gardes à vue.
CRS de déployant sur Toulouse le 16/11/19 lors du rassemblement des Gilets Jaunes
D’autres ont également dégénérées à Nantes, Montpellier, Toulouse et Lyon.
Pompiers sous la protection de CSI pour éteindre des feux Place d’Italie le 16/11/19
Sur Paris, des individus allumèrent des feux et empêchaient les pompiers d’approcher. Ceux-ci ont dû être protégé par les forces de l’ordre pour les éteindre.
Vidéo d'une de ces interventions
CRS déployé près d’une banque à Paris le 16/11/19
La radicalité de quelques uns montre une détermination pour que de nombreux rassemblements dégénèrent. Comme ce propos d’un Gilet Jaune se disant de la Première heure : « Ce n’est pas la fin, c’est juste le début du début ! Comme beaucoup de gilets jaunes, nous faisons la même analyse. Nous sommes dans l’hiver 1940-41, là. Nous sommes 3 à 5% de résistants, 20% de collabos qui savent ce qu’ils veulent et 80% d’attentistes. Moi et les gens autour de moi, nous savons que nous embarquons pour trois années minimum de résistance ».
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Déploiement de CSI sur Paris le 16/11/19
Pour faire face à ces violences répétées, la doctrine du maintien de l’Ordre s’est adaptée au fil des manifestations. Plutôt que d’être sur des positions statiques et maintenir à distance, depuis plusieurs mois, dès qu’il y a des violences, interventions rapides de BRAV-M, et arrestations des casseurs pour une judiciarisation des faits constatés.
Gendarmes mobiles le 16/11/19
Ces techniques obligent d'aller au contact pour s'approcher des personnes ayant commis des actes délictuels...
Voici une vidéo montrant des instants de cette manifestation sur Paris le 16/11/2019
Mi-septembre 2020, le gouvernement a présenté un Schéma National du Maintien de l'Ordre, après plus d'un an et demi de reflexion suite à l'infiltration régulier de casseurs au sein des cortèges de manifestants. Il en sort des changements dans la communication, l'évolution des tactiques et des modes d'actions, ainsi que l'utilisation des progrès technologiques et de matériels avec un renfort humain.
Cet article évoluera en fonction de l’actualité
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