lundi 31 décembre 2018

Saison 4 - Episode 9 - La Confrérie d'AKARA - Partie 2 - Version "IMAGE"





Version "IMAGE"


Cette Web série est une fiction.

Toute ressemblance avec des personnes 
ou des situations réelles ou ayant existées 
ne serait que pure coïncidence


Partie 2 : Témoignages


Résumé de la partie précédente : Une jeune femme s’est enfuie de la propriété AKARA, poursuivie par des hommes en costume noir et a réussi à les semer. Entre temps, les trois individus mêlés à l'explosion d'un camion dans un dépôt de carburant, en vue de créer un attentat, sont incarcérés...


Commissariat central de BERLIN, 11h32


Oscar FINDER, chef du GSG9 : « Bonjour Jurgen. Voici Rudolf ZINGENNER, du Ministère Fédéral de la Famille et l’inspecteur Marwin WOLFART de la Police de BERLIN. Ils s’occupent, ensemble, de la protection des familles contre les dérives sectaires… »

Rudolf ZINGENNER: « Bonjour Kommandeur. Je suis en charge d’une enquête sur une séquestration de personnes au sein d’une gigantesque propriété. »


Rudolf ZINGENNER: « Une femme s’appelant Ingrid SLEIGMANN, vient de s’enfuir, ce matin, d’un endroit où elle affirme que des hommes, des femmes et des enfants sont retenus contre leur gré… Nous allons avoir besoin de vos services pour intervenir dans cette propriété et sécuriser la zone. En effet, elle nous a signalés des hommes armés dans cette propriété de petits fusils mitrailleurs… L’endroit serait géré par un groupe qui s’appellerait la Confrérie d’AKARA… »

Jurgen ADENOER : « AKARA ? Mais je connais ce nom. Je suis allé dans un endroit où ce nom était affiché sur des banderoles dans une propriété : Celle-ci appartient à Monika MOBILI, une riche héritière… »


Rudolf ZINGENNER: « Oui, c’est ça. Et nous avons trouvé un film publicitaire datant de fin avril sur les réseaux sociaux. Regardez ! »


Dans un monde en guerre,


où des terroristes s’en prennent à nos gouvernements comme sur notre Chancelière à New York en début d'année,


avec des risques chimiques, biologiques ou nucléaires…


et où des groupes criminels font régner la terreur sur toute l'Allemagne…


Rejoignez la Confrérie d’AKARA !


Avec nous, vous serez dans des endroits où règnent la paix, la joie et la spiritualité…


Entre AKARIENS et AKARIENNES, vous serez en sécurité, car nous prenons soin des uns et des autres à tous ces risques extérieurs…


LA CONFRERIE D’AKARA EST VOTRE SOLUTION !!! REJOIGNEZ NOUS !


Rudolf ZINGENNER: « Voilà. C’est  Ingrid SLEIGMANN qui était leur monteuse en film publicitaire et autres activités de publicité pour leur centre qui a créé cette bande annonce. Elle nous a aussi indiqué le nombre de centres qu’il y a sur l’ensemble de l’Allemagne… »


Rudolf ZINGENNER: « Il existe une trentaine de ces lieux regroupant une centaine à deux cents individus par centre rien qu’en Allemagne. D’autres centres se trouvent dans d’autres pays frontaliers comme l’Autriche la Pologne, la Belgique, la France et les Pays Bas…»


Rudolf ZINGENNER: « Nos services de lutte contre le milieu sectaire les avaient sous observation. En effet, ils s’appellent entre eux « Frère » pour les hommes, « Sœur » pour les femmes, et les enfants sont des « Anges ».Mais ils n’ont commis aucun délit : les enfants vont à l’école, les individus qui y habitent sortent et entrent librement. Ils payent leurs impôts et la plupart travaillent aussi bien dans des entreprises publiques que privées… Cependant le témoignage de cette femme nous apporte un éclairage nouveau : en échange de ce lieu de vie où ils résident et mangent, ils reversent 80% de leur salaire à cette association. On peut donc en conclure qu’il y a une contrainte ou une soumission... »

Jurgen ADENOER : « En effet, c’est étonnant… Et que voulez vous faire ? »


Rudolf ZINGENNER: « Nous voulons entendre le responsable de ce lieu, un certain Septimus ATALANTE. C’est un ancien psychologue. Il a arrêté d’exercer il y a 10 ans et a monté cette organisation sous le nom de « Confrérie d’AKARA » !!! Il se fait appeler « Excellence » par les résidents et le personnel… D’autres membres se font appeler « Frères Supérieurs » ou « Sœurs Supérieures »… »

Jurgen ADENOER : « Justement, lorsque je me suis rendu lors d’une enquête au sujet de tableaux volés par le mafioso russe Nikolaï KASPATINOFF ( > lien en cliquant ici < ) il y a 3 mois, j’ai entendu une personne appelée Monika MOBILI « Sœur Supérieure ». Et maintenant que vous me parlez de secte, il est vrai que cela en prend la tournure… »


Rudolf ZINGENNER: « L’inspecteur WOLFART ici présent va se rendre avec un document qu’un juge nous a délivré ce midi et qui me permettra d’entrer dans la propriété pour aller chercher septums ATALANTE pour que je l’entende, ici, au Commissariat central. L’inspecteur Marwin WOLFART sera accompagné par deux voitures de patrouille. On nous a conseillé que vous soyez proche de l’inspecteur au cas où cela dégénérerait… »


Jurgen ADENOER : « Très bien. On en sait plus sur cette propriété ? »

Marwin WOLFART : « C’est un ancien camp de vacances qui a d’abord servi aux Jeunesses Hitlériennes dans les années 30, puis fut conservé pour les Jeunesses Communistes sous la RDA de 1960 à la fin des années 80. Il a été abandonné par la suite, avant d’être acheté il y a 5 ans par la société MOBILI, qui a fait de lourds travaux de réhabilitation, avec une partie logements et l’ajout de petites maisons, ainsi qu’une partie agricole pour pouvoir vivre en autonomie totale. »


Marwin WOLFART : « Il y a une entrée principale avec le corps central du bâtiment… »


Marwin WOLFART : « Une ferme qui leur permet de leur fabriquer leur nourriture… »



Marwin WOLFART : « et une entrée technique d’où sortent les résidents le matin pour aller travailler et rentrent le soir. L’arrière de la propriété donne sur une forêt dense. Le parking  des résidents est d’ailleurs à gauche, à côté du lieu de vie. Un autocar emmène les résidents qui n’ont pas de voiture et les enfants à l’école. »



Marwin WOLFART : « Il y aurait, selon la femme qui s’est enfuie, plus d’une centaine de personnes sur la résidence. »


Rudolf ZINGENNER: « Le juge nous a donné tous les mandats nécessaires pour entendre Septimus ATALANTE… Il n’y a plus qu’à aller le chercher… »


Jurgen ADENOER : « Parfait. Je prépare mes hommes. Nous serons prêts dans moins d’une heure. »









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