mercredi 8 août 2018

Lutte Anti drone

Lutte Anti drone


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Durant le discours du président vénézuélien, le samedi 04 aout 2018, deux drones ont explosé créant un mouvement de panique comme vous pouvez le voir ci dessus, sur cette vidéo, montrant trois plans présentant simultanément la télé vénézuélienne et les deux drones.
 
Ce type d’attaque est une hantise pour toutes les forces de sécurité. On ne peut pas tirer dessus au risque de balles perdues, ou de chute sur le public ou sur la cible que visait le drone. Il faut donc réussir à le neutraliser sans faire de blessé 


Survol et crash sans conséquence d'un drone sur une centrale nucléaire 
par l'ONG GREENPEACE en juillet 2018
En 2015, 15 centrales nucléaires françaises sur 19 avaient été survolées par des drones. (Lien sur ces incursions en cliquant ici). En juillet 2018, l'ONG GREENPEACE avait organisé le survol et le crash d'un drone sans conséquence sur une centrale française comme on peut le voir ci-dessus.

Soldat irakien faisant décoller un drone pour faire des repérages dans la ville de Falloujah en 2016
Le risque d'attaque aérienne par des drones est réelle. En effet, le 02 octobre 2016, deux soldats français des forces spéciales ont été blessés, ainsi que huit autres soldats locaux, et deux soldats kurdes sont morts suite à l'explosion d'un drone piégé, alors que ces soldats progressaient dans les décombres d'une ville irakienne. (Lien sur un article sur cette attaque en cliquant ici)


Image d'illustration d'un drone
Durant les reconquètes de villes syriennes et irakiennes, les forces terroristes de DAESH ont utilisé des drones aériens civils transformés en bombes volantes. Vous pouvez lire dans cet article en cliquant ici d'un site d'informations français cette nouvelle arme qu'utilisait DAESH.


Ils ont aussi équipé des voitures bourrées d'explosifs, qui, elles aussi, étaient télécommandées. Voici comment l'une d'elles fut neutralisée par des français sur cette vidéo ci-dessus.

Pour empêcher ou bloquer le survol de drones, il existe plusieurs moyens :

 
Avec des moyens classiques comme le Skywall, une sorte de bazooka qui envoie un filet et fait tomber en douceur le drone grâce à un parachute muni sur le filet. Mais l’appareil est encombrant et peu pratique car la distance d’interception est courte.

Voici la vidéo de démonstration du Skywall.



Il existe de nombreux brouilleurs qui s’utilisent comme un fusil, où l’on cible le drone, et celui-ci ne reçoit plus d’ordre du pilote du drone du fait du brouillage des ondes. L’appareil se met alors en sécurité et atterrit verticalement.


Fusil électromagnétique anti-drone de la Gendarmerie Nationale
L'un de ces systèmes fut utilisé par la gendarmerie Nationale chargée de la protection du Président de la République française, le 06/08/2018, lorsqu'un drone survola la résidence d'été où se trouvait le président. Il fut intercepté et tomba à la mer.
>>> Lien sur un article présentant cette interception <<<


 
On peut également mettre en place un système qui bloque toute commande radiocommandée dans un périmètre aérien précis, à l’aide d’appareils militaires. Mais la zone à couvrir est limitée.


D'autres ont expérimenté le moyen d'intercepter à l'aide de drones "Intercepteur" muni d'un filet pour en attraper en vol.



Deux gendarmes de la Garde Républicaine avec un brouilleur contre les drones volants
Pour la France, des unités spécialisées de la Gendarmerie peuvent intervenir selon les demandes d'opérations précises. Environ 200 opérateurs ont été formés à la lutte anti-drone, dont des personnels de la Garde Républicaine.
 
Deux gendarmes de la Garde Républicaine avec un brouilleur contre les drones volants
Cette unité de la Garde Républicaine est le SPAD pour Section Protection Appui Drone. Par équipe de trois gendarmes (un chef de mission, un détecteur et un brouilleur) ils peuvent neutraliser un drone dans un rayon d'un kilomètre. Ils peuvent détecter des drones dans un rayon d'environ 5 kilomètres.

Pour exemple, ils ont été déployés lors de l'intervention de NDDL en avril 2018, avec l'interception d'un drone qui survolait les gendarmes. Ils ont également neutralisé un drone en juillet 2018 qui s'approchait du lieu de villégiature du président français, au Fort de Brégançon dans le Var.


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Deux militaires des commandos français de l'air faisant une démonstration durant l'opération CHAMMAL
De même, l'Armée de l'Air Française dispose de matériels pour protéger ses bases, ainsi que lors d'opérations extérieurs (OPE) comme ici avec un duo d'intervention sur l'opération CHAMMAL en Jordanie. 

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Deux militaires des commandos français de l'air faisant une démonstration durant l'opération CHAMMAL
Doté d'un opérateur brouilleur et d'un tireur au fusil pour neutraliser un drone pouvant transporter un explosif, ce moyen permet de protéger une base aérienne.

Démonstration lors du défilé militaire le 14/07/19 de brouilleurs de drone
Différents modèles ont d'ailleurs été présentés lors du Défilé du 14 juillet 2019 
sur les Champs Elysées.

 
Il existe également des aigles. On apprend dès leur plus jeune âge à se nourrir sur des carcasses de drone, puis ensuite leur assimiler jeu et nourriture, avec des drones volants, et ce moyen devient par la suite synonyme de nourriture dans l'esprit de l'aigle.

 
Voici une vidéo de l’armée de l'air française présentant 4 de ses aigles
 qui protègent une base aérienne contre l’incursion de drones.



Les forces de l’ordre néerlandaises ont, quant à elles, développées ce même système pour protéger des autorités lors de visites comme vous pouvez le voir dans cette vidéo de démonstration d’intervention, mais l'ont abandonné pour des raisons éthiques: l'animal pouvant se blesser avec les rotors du drone. De même, le rapace intervient surtout dans des zones qu'il connait comme zone de chasse, si bien qu'il est désorienté sur un autre site.


Voici une vidéo réalisée par  Autonomous Weapon, une association qui dénonce le risque de concevoir des drones volants autonomes d'attaques. 
De la fiction pour l'instant, mais les militaires en rêvent...


Cependant, ils peuvent être utilisés de manière plus pacifique et protégés par exemple des pompiers comme ces drones roulant japonais.
 

  Gardes armés de la Société G4S surveillant l’enceinte d’un site nucléaire aux USA

à noter que suite aux attentats du 11 septembre 2001, les sites nucléaires américains et canadiens sont pour l'essentiel gardés par des sociétés privées armées qui ont intégré le risque d'attaques par drones piégés et ont mis en place les mêmes types de moyens d'anti-accès aériens que des sites militaires.

 La sécurité sur les sites nucléaires américains 
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et la web série au 1/87

" GSG9 - Unité spéciale "

















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