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Fourgon de la BRINK’S
Le marché des transports de fonds en France a véritablement été développé au milieu de la période des trente glorieuses (1945 à 1975), et va connaître à partir de la transition des francs devenant des Euros en 2001/2002, une accélération des rachats de sociétés de transport fiduciaire entre deux grands leaders internationaux que sont LOOMIS et la BRINK’S.
Fourgon BRINK’S
C’est à la demande du Gouvernement français de l’époque, que la société de transport de fonds BRINK’S s’implante en France en 1961.
Fourgon SECSO
De petits opérateurs privés vont également se créer dans différentes zones de France.
Fourgon du Carrossier Labbé
Ils vont se développer au fur et à mesure de créations d’entreprises et des carrossiers français vont développer une offre de fourgons blindés, comme ici le carrossier Labbé qui continue, sous la marque CENTIGON, à en fabriquer pour les transports de fonds.
Les véhicules blindés CENTIGON
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Fourgon du Carrossier TROUILLET
ou ici le carrossier TROUILLET Mobilité Sécurité ex-VEHIXEL qui construit toujours des blindés pour les sociétés de transports fiduciaires.
Fourgon du Group 4 en Bretagne
Des grands groupes internationaux vont s’implanter dans certaines régions comme Group 4 qui deviendra par la suite G4S
Fourgon de la SPS Sécurité
La Société de transport de fonds SPS Sécurité est créé au début des années 80 et dépend du groupe ECCO qui l’avait racheté à SECURITAS . Elle commencera dans le sud de la France.
Fourgon de la SPS Sécurité pour l’Ile de France
SPS Sécurité prendra son essor véritablement au début des années 90 dans toute la France.
Fourgon blindé de la Poste Française
La Poste française va s’équiper de fourgons blindés pour la desserte de ces succursales.
Fourgon de la SECURIPOST
C’est le groupe SECURIPOST à partir de la fin des années 80 qui reprendra le marché de transports de fonds de la Poste.
Logo PROTECTAS
En 1992, SECURITAS crée une filiale dédiée au transport de fonds avec SECURITAS France Transport de fonds. Elle va s’implanter en France avec l’acquisition de PROTECTAS et réunit cinq agences dans le Grand Est basées sur Strasbourg, Mulhouse, Metz, Nancy et Golbey.
Fourgon de SAZIAS
Plus d’une cinquantaine de sociétés de transports de fonds plus ou moins importantes existent à la fin des années 90 et se sont répartis sur l’ensemble du territoire, avec chacune sa zone de prédilection.
Dans un centre fort de la BRINK’S dans les années 2000
C’est lors de l’introduction de l’EURO, au tournant de l’année 2001/2002, que le transport de fonds français va être impacté comme pour le marché allemand. De grands groupes pour grossir vont faire des fusions acquisitions de petites sociétés de transports fiduciaires, face à une surcapacité de véhicules et une guerre des prix, dont certaines qui existaient depuis quelques décennies seront en dépôt de bilan quelques années plus tard.
Le Marché des transports de fonds en Allemagne
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Logo SECURITAS
En 2003, SECURITAS France Transport de Fonds ouvre deux agences en Ile de France à Courbevoie et Ivry.
Fourgon LOOMIS
La même année, LOOMIS acquiert les actifs de SECURITAS France Transports de Fonds.
Logo de G4S
En 2007, l’acquisition du département Transports de Fonds de
G4S
implanté en Normandie, dans les Hauts de France et en Ile de France est faite
par LOOMIS qui lui permet de commencer à devenir un concurrent sérieux face à la BRINK'S.
Fourgon de KEEPWAY
En 2008, c’est la société de transport de fonds KEEPWAY, une des division du Groupe TESSI implantée en Ile de France, en Rhône Alpes Midi Pyrénées et Langedoc Roussillon qui est acheté par LOOMIS.
Fourgon de PROTECVAL
En 2009, les patrons de la Grande Distribution française de petites et moyennes surfaces ne veulent plus voir de fourgons blindés avec trois convoyeurs armés se déplacer dans leurs grandes surfaces avec le risque de braquage armé et par conséquent de créer la peur chez leurs clients. BRINK’S propose PROTECVAL depuis 2006 et son concurrent LOOMIS les transports légers TRANSVAL pour une collecte des recettes de moins de 30.000 euros journalières. Sans véhicule blindé, donc sans armes et avec une seule personne, celle-ci se déplace avec une valise sécurisée.
Fourgon de LOOMIS France
En 2011, toutes les sociétés rachetées par LOOMIS sont regroupés en une seule entité : LOOMIS France.
Fourgons de la BRINK’S dans un centre fort de la BRINK’S
En 2014, BRINK’S représente 45% du transport fiduciaire sur un marché représentant 700 millions d’euros pour les compagnies de transports de fonds. Face à la baisse continue des volumes et des prix, la BRINK’S se lance dans un projet pharaonique : elle développe, avec un budget de 12 millions d’euros, le recyclage interbancaire : Au lieu d’emporter systématiquement les espèces de ses clients à la BANQUE DE FRANCE pour que celle-ci les traite avant qu’elles repartent en circulation, elle le fera elle-même et ainsi alimenter plus rapidement en cash ses clients.
Lien sur un article des ECHOS de juin 2014
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Fourgon de la LOOMIS
En 2014, LOOMIS France s’implante à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle près de Paris pour proposer une offre de transport sécurisé à l’International. Elle acquiert également la Société PAGNOT
Fourgon de la BRINK’S
En 2017, BRINK’S devient le leader de la logistique en France avec 51% du marché contre 40 % pour LOOMIS France, PROSEGUR Cash France ayant la troisième place.
Fourgon de la TEMIS
Pour avoir obtenue cette place de leader devant LOOMIS France, la BRINK’S avait acheté TEMIS, le numéro 4 et qui représentait à l’époque 46 millions d’euros de chiffres d’affaires et 500 salariés.
Camion de la LOOMIS de 26 tonnes permettant le transport de 16 palettes
LOOMIS SLS (Secured Logistics Service) complète sa flotte avec un camion blindé de 26 tonnes qui permet de transporter toutes sortes de valeurs vers l’Aéroport Roissy-Charles de GAULLE.
Fourgon de PROSEGUR Cash France
LOOMIS France acquiert en 2019 PROSEGUR Cash France et devient alors le nouveau leader du marché de la logistique fiduciaire en France.
Fourgon de LOOMIS France
Voici les chiffres de LOOMIS France en 2019 pour la France : 2.884.570 dessertes, 512 véhicules blindés, 60 centres forts répartis sur toute la France. Elle devance ainsi son concurrent la BRINK’S .
Fourgon de MALCAT AMIT sur la Place Vendôme à Paris
Devant ce combat entre ces deux grands groupes, des acteurs internationaux orientés sur des transports d’œuvres d’art sont aussi présentes sur ce marché plus spécifique, comme par exemple la société MALCAT AMIT.
Port Franc de Genève en Suisse
Ce marché confidentiel est depuis quelques années impacté
par les « PORTS FRANCS »
qui sont des entrepôts douaniers temporaires en zone aéroportuaires ou dans des
zones industrielles ou les entrepôts douaniers des entreprises de transports
d’art qui font de l’entreposage, à travers différents pays comme l’Allemagne,
l’Autriche, la Suisse, le Luxembourg ou Singapour. En effet, ces œuvres restent
stockées dans ces entrepôts bunker
hautement protégés par spéculation et sont très peu transportées. Les acheteurs et vendeurs négociant dans l'enceinte des "PORTS FRANCS".
Port Franc du Bourget en France
En France, il existe un « PORT FRANC » à l'aéroport du Bourget qui a été créé en 2020.
Pour les transports de fonds entre ses comptoirs, la BANQUE DE FRANCE a ses propres véhicules escortés par la Gendarmerie Nationale.
Les escortes, toujours impressionnantes du fait du nombre de véhicules dont certains sont vides pour tromper de possibles braqueurs, transportent entre les usines d’impression de billets de banque et qui frappent la monnaie et ses comptoirs des sommes importantes d’espèces neuves et usagées.
Les évolutions de la valeur des émissions nettes depuis 2002 montrent ces mouvements : De 36 milliards en 2002, nous sommes passés à plus de 119 milliards en 2016. Pour l’Europe également les chiffres donnent le tournis : En 2002, plus de 358 milliards d’euros en numéraire en circulation et en 2016, plus de 1.126 milliards d’euros en numéraire en circulation. (Sources Banque de France 2017)
Fourgon de la BRINK’S
Cependant l’environnement du transport de fonds en espèces est un secteur qui est impacté par différentes pressions, comme celle « politique » pour faire baisser les volumes en cash en France (Assises des Paiements), comme de nouvelles réglementations qui accentuent la pression sur les coûts de transport (maculation automatique en cas de vol et décret transport de fonds en fonction des sommes transportées), comme le projet de modernisation de la BANQUE DE FRANCE (fermeture de comptoirs et nouvelles normes de conditionnement), ainsi que de moins en moins d’Agences bancaires sur le territoire français à alimenter.
Les changements de
comportements d’achats vont aussi impacter le moyen de paiement en espèces: l’essor des paiements digitaux
va accélérer la décroissance des volumes en espèces, qui a été accentuée avec le
Virus de la COVID depuis 2020 en
privilégiant ces moyens pour payer toutes sortes d’achats.
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